Mariage : le jour où nous nous sommes dit « oui »
Je vous retrouve pour un article vraiment très personnel mais que je mourais d’envie de vous présenter sur le blog comme un écho à mes tranches de bonheur : le récit de notre joli jour de mariage. Je l’ai traité à la façon d’un journal intime, aussi peut-être que cet article ne vous « parlera pas » ou bien qu’au contraire, vous vous retrouverez dans mes propos, ou encore qu’il vous donnera un peu de courage et de gaieté dans la préparation de votre propre mariage.
Nous sommes le samedi 6 Août 2016, et il est 7h15 du matin. J’ai l’impression d’avoir très peu dormi. Certes nous nous sommes couchés tard hier… Après avoir passé l’après-midi à voir se concrétiser tous nos souhaits et nos investissements personnels dans chaque petit détail de la décoration de notre futur lieu de réception, aidés de nos supers témoins. Et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même si une fois à la maison, j’ai tenu à créer une énième guirlande de fanions avec les chutes qu’il nous restait, vers 22h30… En même temps, cela sera tellement joli à l’arrière de la voiture : « vive les mariés ». Et puis, l’amoureux était d’accord avec moi et il n’a pas hésité non plus à attraper le pistolet à colle pour venir m’aider. :)
Qu’est ce qu’il se passe dans sa tête ce matin ? Je ne le sais pas vraiment, mais j’imagine que comme pour moi, son sommeil n’a pas été des plus reposant.
Un mariage est un jour unique et l’on vient de passer 351 jours à l’organiser, à peaufiner chaque petit détail afin que ce jour représente un instant magique et mémorable ; et que l’amour qui se tisse chaque jour entre nous depuis déjà 7 ans – on dirait que c’était hier – soit partagé aujourd’hui et seulement aujourd’hui avec les personnes qui nous sont chères.
Crédit photo © l’oeil derrière le miroir – lien en bas de page, valable sur toutes les photos de cet article.
Bien sûr chacun a sa vision du mariage, et un couple d’amoureux peut tout à fait perdurer sans que l’un ni l’autre n’aient besoin de cet engagement. Mais cela me manquait, je ne sais pas comment l’expliquer… peut-être comme une liste de choses que l’on est pas obligé de faire pour être heureux, mais il suffit de cocher ne serait-ce qu’une ligne pour recevoir une onde d’épanouissement. C’est un peu ça – cela fait longtemps que ma « bucket list » est faite et que tout en haut se trouve « me marier à l’homme que j’aime ». Et si depuis cette journée je ne suis toujours pas redescendue de mon petit nuage – la vague d’épanouissement est très forte – je tiens à partager un peu de ce bonheur ici, avec vous.
Les derniers préparatifs du mariage
Concrètement – après un petit déjeuner complices dans un calme bénéfique – tout s’enchaine tellement vite dans la matinée… Arrivée de la maquilleuse/coiffeuse et de quelques invités qui avaient rdv pour des prestations toutes les 30min. Je me dis que j’ai encore le temps de commencer à m’inquiéter, et je vais préparer les quelques fleurs que nous avions décidé d’accrocher le jour même à la voiture. Je briefe l’amoureux sur la bonbonne d’hélium, pour gonfler les ballons qui décoreront aussi la voiture, mais à la dernière minute. Je dis voiture mais en fait il s’agit plutôt d’un tacot. :) Une citroen C4 utilitaire de 1932, pour être exacte, qui appartient au papa de l’amoureux et que ces deux derniers ont entièrement restauré lors de ces 6 derniers mois afin de marquer le coup de notre arrivée et d’ajouter encore un soupçon de DIY (Do It Yourself – élément fait soit-même) à notre mariage, où l’on ne s’attend pas.
9h45, ma témoin arrive, elle est passée chez la fleuriste récupérer mon bouquet, la composition qui décorera la mairie, les pétales et confetti à lancer ainsi que les boutonnières et bracelets de fleurs. J’étais très impatiente de découvrir ces fleurs, il faut dire que c’était un peu la seule « vraie surprise » que je m’étais accordée pour le jour J, et je vous avoue que j’ai été ravie du résultat, même malgré une fleur que j’avais mis sur la liste de celles que j’aime moins, tout été parfait, simple et harmonieux à la fois.
10h30, quoi ? C’est déjà mon heure pour le début de la coiffure et du maquillage… C’est à ce moment là, en m’asseyant sur la chaise que j’ai commencé à me rendre compte qu’on était enfin le jour J tant attendu.
Quelques instants plus tard, la photographe arrive, et je sens que maintenant il faut que j’arrive à me recentrer sur moi-même, et ce n’est pas facile avec le monde qu’il y a autour, surtout que mes quelques amies et membres de la famille semblent survoltés – presque plus que moi. :D
Midi, ma maman arrive pour se faire maquiller, pendant que je grignote un peu de ce que j’avais préparé la veille et l’avant-veille. Mais je n’ai pas très faim, je ressens un mélange d’émotions difficile à qualifier et à distinguer. – Et si l’amoureux ne disait pas « oui ». Non, non ce n’est pas possible, je chasse vite cette idée.
12h30, c’est l’heure que je m’habille. L’amoureux est officiellement « interdit d’entrer chez nous ». :D Et c’est avec l’aide de deux amies dont ma témoin que je revêts ma robe.
13h30, on est censé déjà être partis depuis 15 bonnes minutes… mais heureusement, je n’ai aucune conscience de l’heure qu’il est… Notre photographe, veillant à ce que la suite de notre programme se déroule dans une ambiance détendue et conforme à nos souhaits, nous avise qu’il serait bon temps de partir afin de ne pas prendre trop de retard pour la suite des événements. Nous suivons ce judicieux conseil.
Dernières retouches maquillages, je me retrouve seule avec Sabine (notre maquilleuse) et celle-ci me dit « ça va ? », elle me demande de tout arrêter 2 secondes et de me recentrer sur mes émotions. Est-ce que je me sens bien ? Cette simple phrase est un pur bonheur et me fait me recentrer sur moi-même et oublier aussitôt tout le tumulte et les tracas d’une telle organisation.
Je descends, toujours accompagnée d’amies rejoindre l’amoureux qui a les yeux fermés sous le regard de notre photographe pour immortaliser l’instant où il me découvrira dans ma robe. A cet instant, je le vois tout beau dans son costume et je suis tellement détendue que je ne m’inquiète même pas de savoir si ma robe lui plaira lorsqu’il ouvrira les yeux.
Tout va ensuite très vite. Nos témoins partent devant, le tacot suit. Et nous arrivons devant la mairie d’Antibes.
L’image n’est pas du tout celle que j’avais dans mes derniers rêves, le tacot n’est pas garé là où je pensais et les invités ne sont pas non plus où je le croyais. Qu’importe, je suis bien heureuse de venir épouser mon amoureux, mais la pression m’envahit tout d’un coup. Et je pense que c’est la raison pour laquelle je glisse sur la dernière marche du marche-pieds à la descente du tacot. Je tombe droit donc n’abime rien à ma tenue et me relève aussitôt, les éclats de rire autour font automatiquement disparaitre toute pression. Je me retrouve dans mon tempérament de gaffeuse et étourdie. :D Des proches inquiets me demandent si ça va ? Je hoche la tête en acquiesçant, aujourd’hui est le plus beau de ma vie, tout ne peut qu’aller bien. J’ai bien senti la légère douleur sur ma cheville, une douleur qu’après 4 entorses je sais désormais bien reconnaitre, mais elle est légère – peut-être est-ce dû à l’adrénaline de ce jour si spécial – que je décide de n’en parler à personne, du moins pas avant qu’on ne se soit dit « oui ». ♥
La photographe nous rejoint sur la placette derrière la mairie, et nous attaquons les photos de groupes. Durant une petite heure, famille, amis, tout le monde y passe. J’aime beaucoup ce moment, c’est relaxant. Puis, il est déjà l’heure de repartir en arrière, afin de se préparer à entrer dans la Mairie. Notre créneau de 20 minutes est fixé à 15h20.
La Mairie
Tout le monde entre, sauf nous qui avons décidé d’entrer ensemble, en dernier. Notre photographe nous précédant de quelques marches et nous donnant quelques conseils, notamment sur le fait de bien prendre notre temps et de savourer chaque moment. Nous n’avons jamais vu la salle des mariages, et je suis soudain inquiète à l’idée de me tromper de porte… mais pas d’erreur possible, j’aperçois tous nos proches assis à travers la double porte ouverte à côté de nous. L’émotion est immense, j’ai l’impression d’être dans une bulle où seuls les yeux émus de l’amoureux me répondent. J’entends les mots de l’adjoint du maire et je me dis qu’il faut que je reprenne mes esprits, et que je me concentre un peu. Le discourt de l’adjoint est magnifique, sa très jolie citation de Jacques Brel me va droit au coeur :
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir,et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,et d’oublier ce qu’il faut oublier.Je vous souhaite des passions.Je vous souhaite des silences.Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
et des rires d’enfants.Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrirJe vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence
et aux vertus négatives de notre époque.Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour,car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux,car le bonheur est notre destin véritable.
Les serments de loi sont prononcés sans que je ne parvienne vraiment à me concentrer – en même temps je les avais déjà bien étudiés lorsqu’on a dû déposer le dossier du mariage – puis, l’instant fatidique arrive : « Monsieur l’amoureux voulez-vous prendre pour épouse Madame Anne-Claude ici présente ? » Mon coeur bat tellement vite, et pourtant je ne respire plus, accrochée à ses lèvres. « Oui ». Un sourire m’envahi, que c’est déjà à mon tour : « Madame Anne-Claude, voulez-vous prendre pour époux Monsieur l’amoureux ici présent ? ». J’étais tellement impatiente de répondre que je crois bien l’avoir un peu interrompu en poussant mon « Oui, je le veux ! ». Après quelques rires, le moment s’est voulu plus solennel avec notre échange de voeux, puis d’alliances. Sous le coup de l’émotion, ces voeux que j’avais pourtant écrit puis récité dans ma tête par coeur depuis 2 mois, j’étais quand même bien contente de les avoir imprimés sur un petit papier.
Nous signons les registres, puis c’est au tour de nos témoins. Petite crise de rire avec ma témoin qui insiste pour utiliser son propre stylo « témoin de la mariée » offert dans nos box personnalisées aux témoins. Ça m’a fait plaisir. ♥
Il faut déjà partir, les derniers bien sûr. Notre photographe nous rappelle de descendre tout doucement afin qu’elle puisse faire les réglages d’extérieur, à la lumière du jour. J’attrape la main de l’amoureux et je n’en reviens pas, on est MARIÉS ! Dans le couloir, nous croisons la mariée suivante et échangeons un petit sourire complice.
Dehors, une arche nous attend composée de nos arcs (nous nous sommes rencontrés grâce au tir à l’arc) portés à bout de bras par deux amis archers. On nous jettent confetti et pétales de roses.
Petite pause photos pour nos proches, pendant que l’on voit nos témoins courir à droite à gauche pour distribuer éventails (avec plan et explications) et bouteilles d’eau que nous avions personnalisé nous-même pour l’occasion – de petits détails qui semblent avoir beaucoup plu à nos proches, je vous en reparlerai dans un prochain article.
Nous remontons dans le tacot et repartons jusqu’à la maison pour récupérer quelques affaires et changer de voiture (le tacot ne dépassant pas les 40km/h… nous aurions perdu trop de temps). J’en profite alors pour montrer ma cheville à une amie infirmière qui m’applique de la pommade, une bande et me prépare une poche de glace. Je ne suis pas inquiète, j’ai juste très hâte de voir notre lieu de réception et surtout les réactions de nos proches face à la décoration que nous avons mis un an à préparer.
Lorsque nous arrivons sur le lieu de réception (Ludiparc à la Colle-sur-Loup), nous avons juste le temps d’échanger un sourire à notre fleuriste car elle s’apprête à repartir. Le lieu est très joliment fleuri mais nous n’avons pas vraiment le temps de décortiquer chaque détail, notre photographe nous entraine au fond du parc afin d’effectuer les photos de couple dans un cadre de verdure, enchanteur. 1h30 plus tard, je n’en peux plus d’être debout sur mes talons, aussi petits soient-ils… Je me dis que j’aurai dû changer de chaussures avant la séance photo (dans les graviers près de la rivière, ce n’était pas facile).
Le vin d’honneur
Nous retournons vers la salle de restaurant, les invités sont tous là, ils n’attendent que nous pour ouvrir le vin d’honneur. Mais je ne tiens plus sur mes talons, alors je prends 2 minutes pour changer de chaussures. C’est à ce moment précis que je me rends compte que la chute n’a pas entrainé qu’une petite entorse de la cheville, j’ai également – sur l’autre pied – un orteil de couleur bleu-noir… (notez qu’il était dans notre thème couleur :D). Verdict de mon amie infirmière : « orteil cassé, il faut l’empêcher de bouger et de se plier ». Bizarrement, si l’on n’appuie pas dessus, je n’ai absolument pas mal, et je ne m’en serai sûrement pas aperçue si je n’avais pas décidé de changer de chaussures… Mon amie me prête alors sa paire de tong, contre mes ballerines, de toute façon ma robe est longue, ça ne se verra pas. Le restaurant nous apporte une poche de glace. J’avoue qu’à ce moment là, je suis super stressée car je n’avais jamais vu un orteil de cette couleur et beaucoup de pensées négatives m’envahissent… « et si je commençais à avoir mal…? Si je ne pouvais pas assurer sur les chorégraphies d’entrée des mariés et d’ouverture de bal, que l’on a mis tant de temps, d’enthousiasme et d’énergie à apprendre…? Pire encore, si on devait m’envoyer directement aux urgences pour amputation de l’orteil… » :D oui, mon esprit va souvent chercher un peu trop loin… Je reprends mes esprits et nous décidons d’ouvrir le vin d’honneur. J’explique aux invités ce qui m’arrive afin qu’ils sachent que je me déplacerai sûrement un petit peu moins que ce que j’avais prévu.
Ce début du vin d’honneur, pour moi, est légèrement terni par mes préoccupations, jusqu’à ce que mon amie chanteuse ne nous dédie son hymne à l’amour. Tous les sentiments qu’elle met dans son interprétation me touchent au plus profond, je sens les larmes monter…
Ça y est, je suis bien là pour profiter, et de toute façon je n’ai pas mal alors ça ne sert à rien de s’inquiéter, on verra bien ce qu’il adviendra. Les amuses-bouches sont extra, la soupe champenoise aussi, les rires raisonnent tout autour de nous. Et le stand photobooth voit défiler nos bandes d’amis. ♥ Nous nous prêtons au jeu de cette première animation.
Quoi, c’est déjà l’heure du lancer du bouquet ? Le vin d’honneur est passé très vite. Mes amies, célibataires ou en couple, mais non mariées se regroupent. Je jette un petit regard au dessus de mon épaule, histoire d’estimer un axe de tir et une force de lancer. A la une, à la deux, à la trois… Une amie attrape le bouquet et lance un regard plein d’espoir vers son amoureux. :)
Repas et fiesta
Le vin d’honneur se termine ainsi, et nos invités sont appelés à entrer dans la salle de danse pour l’entrée des mariés. L’amoureux semble anxieux… il me lance un : « j’ai l’impression d’avoir oublié toute la choré… », je lui dit qu’il n’a qu’à me suivre et s’amuser, de toute façon notre ambiance est basée sur la complicité et les pitreries, alors même si l’un de nous se trompe, ça paraîtra naturel. :D Et puis, tout le monde se doute bien qu’on est pas des danseurs professionnels… Ça y est, les premières notes d’Uptown Funk raisonnent, nous entrons dans la salle en tapant dans les mains. Personne ne se doute que l’on a prévu une chorégraphie… :D Au milieu de la chanson, nous invitons tous le monde à nous suivre (si ça vous intéresse, la chorégraphie ultra simple que nous avons choisi provient de youtube).
L’ambiance est lancée, on enchaine quelques musiques, puis vient le moment de passer à table.
Nous avions certes 2 couleurs (le bleu marine et le blanc) pour donner un cadre à notre décoration, mais le thème principal de notre mariage était basé sur nos rares points communs : le tir à l’arc, les voyages, et notre signe astrologique… les poissons !
En fait, tout est parti d’une illustration de Romero Britto… il y a quelques années, je tombe dessus et je dis à l’amoureux : « regarde cette illustration de 2 poissons qui s’aiment, on dirait nous ! Elle serait parfaite sur un faire-part, si jamais on se marie un jour… ». Cette conversation date d’il y a plusieurs années et même si nous accordons peu d’importance aux croyances telles que l’astrologie, lorsqu’il a fallu que l’on se penche sur la création du faire-part, elle est revenue, comme une évidence. ♥
Alors c’est bien beau tout ça, mais réaliser une décoration de mariage élégante sur le thème des poissons, heuuuuuu c’était pas gagné ! :D Je vous renvoie vers l’article de mes conseils et outils pratiques lorsque vous démarrer l’organisation de votre mariage. Pour faire bref (je reviendrai peut-être plus en détails sur certains éléments de décoration dans de futurs articles), ce qui nous inquiétait le plus, c’était que nos invités ne s’ennuient ou trouve le temps long entre les plats… Nous avions bien sûr prévu des jeux (le jeu du elle et lui, et le jeu des 12 mois, grands classiques des mariages), mais nous voulions aussi des jeux sur la table, pour créer des liens. Ces derniers se sont présenter sous 2 formes : des cocottes (comme quand nous étions petits ♥) ; il y en avait 4 différentes par table (une contenait le menu, une autre un quizz sur notre couple, une autre des gages à faire durant le repas, et enfin une présentait un jeu photo) et nous voulions faire un jeu à gratter (en fait, il s’agissait du jeu de la jarretière, mais revisité – je vous en reparlerai).
Après le repas et tous ces jeux, vient le moment des discours, diaporama d’enfance, et très vite… l’ouverture de bal ! ♥ Nous avions préparer en cachette une ouverture de bal à la fois traditionnelle (l’amoureux dansait avec sa maman, en même temps que je dansais avec mon papa) et terriblement moderne puisque nous commencions sur un genre de valse (l’histoire éternelle de la belle et la bête) puis, nous prétextions un bug pour partir tous les 4 sur une chorégraphie plus rythmée au son d’Happy de Pharell Williams. Vers la fin, quelques amis étaient dans la confidence et nous rejoignaient façon flash mob. Encore une fois, nous ne sommes pas danseurs et il a été difficile de trouver une chorégraphie à la fois qui nous plaise et que l’on arrive à reproduire sans trop de peine… si celle-ci vous intéresse, je l’ai aussi trouvé sur youtube. Le plus amusant a été d’entendre la réaction de nos parents (ma maman et le papa de l’amoureux) car nous avons répété tout cela dans le plus grand secret. :D
Quelques musiques plus tard, le gâteau arrive ! Et nous sommes sous le charme. ♥ il est exactement comme on l’imaginait, plus beau et plus bon encore. :-P
La soirée se termine doucement, et nos invités repartent tous avec le sourire, et quelques étoiles dans les yeux, c’est exactement ce que l’on espérait.
Nos super prestataires
- Photographe : L’oeil derrière le miroir crédit photo © sur toute cette page
- Lieu de réception : restaurant le sucré-salé Ludiparc à la Colle-sur-Loup
- Pièce montée : Emma’s cupcake à Nice
- Fleuriste : Julie Guittard
- Coiffure et maquillage : Sabine beauté
- Bijoux : Divine et Féminine
- Robe de mariée : trait d’union création (n’hésitez pas à lire l’article sur la création de ma robe de mariée sur mesure).
- Costume : father and son
- Alliances : un monde en or
- Cake topper : cherrytime sur Etsy
- Porte-alliances : HerMoments sur Etsy
- Quelques objets de décoration : save the deco
Petits conseils des jeunes mariés
Durant notre année de préparatifs, j’ai plusieurs fois eu la remarque d’être trop « rigide », ou carrée dans mes planning, mes listes et mon organisation en règle générale. Si c’était à refaire, je le referai sans hésiter, car c’est bien cette organisation rigoureuse au préalable qui nous a permis de profiter pleinement le jour J sans nous inquiéter de ce qui pouvait bien se passer.
Le secret est de s’entourer d’une équipe de confiance (tant parmi les prestataires professionnels qui connaissent bien leur métier) que dans nos amis proches qui nous ont beaucoup épaulé le jour J (merci ♥).
Si c’était à refaire, je ferai plus confiance à notre instinct… lors du premier rdv avec le DJ, le feeling n’était pas au beau fixe. C’est le seul prestataire qui nous a déçu, c’est pourquoi je ne vous en parlerai pas.
Je prendrai aussi plus tôt de la distance face à l’organisation de notre mariage. Je me suis rendue compte au mois d’Avril seulement que je m’investissais trop dans notre mariage – quand est arrivé le point où j’ai cru devenir folle et où j’ai craqué simplement parce que je ne trouvais pas de location de housses de chaise à un prix raisonnable, après une semaine d’intenses recherches… Vous allez rire, et effectivement il y a des choses tellement plus graves ! Mais quand on a le nez dans le guidon, il est difficile de se rendre compte des proportions que peuvent prendre de si petites choses… L’article de mademoiselle dentelle sur le wedding blues m’a aussi fait beaucoup de bien. Je me suis dit que si je continuais comme ça, cela me guettait et que je ne voulais surtout pas que cela m’arrive.
Enfin, j’anticiperai plus les choses, sans me dire que les jalousies et les histoires de famille n’arrivent qu’aux autres. Non, non, un mariage, ça fait remonter à la surface des choses pas toujours très « nettes » chez les gens (dans la globalité). Ça ouvre une porte derrière laquelle se mêlent la famille, l’amour, l’argent, la mort et la religion même pour certains ; et on n’a pas tous les mêmes pensées et avis sur chacune de ces thématiques… C’est pourquoi il est essentiel d’être déjà d’accord à 2 sur ces points ; pour la famille, les amis, et le reste du monde, on verra après ; après tout ce ne sont pas eux qui s’unissent pour la vie.
« Toujours garder en tête pourquoi vous vous mariez ». Ça parait évident, mais une telle organisation nous le fait souvent oublier. Se recentrer sur le pourquoi et le qu’est-ce qui va compter vraiment à vos yeux ce jour-là, aide à faire des choix, aussi simples ou aussi difficiles soient-ils.
« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ». Même si l’amoureux n’avait que très peu d’idées et d’envies précises vis à vis de l’organisation de notre mariage, j’ai toujours eu besoin de son consentement. Ne serait-ce que pour être sûre que ce soit bien notre plus beau jour à tous les deux !
Re-la-ti-vi-sez, le plus important au fond c’est bien que l’on se dise « oui », après si certains détails ne sont pas exactement comme vous l’imaginiez, est-ce vraiment dérangeant ?
Et vous, alors ?
- Êtes-vous marié(e) ?
- Comment s’est déroulé votre plus beau jour ? Ou comment imaginez-vous le mariage de vos rêves ?
Magnifique mariage, je vous souhaite à tout les deux beaucoup de bonheur.
Merci Nadine ♥
félicitation l article est très beau;émouvant,on a la petite larme (lol) et je confirme ce fut un magnifique mariage
merci
Merci Liliane ♥
Super article!
Je me marie le 19 août 2017, et nous sommes 46 personnes sur le theme champêtre. Je me disais qu’avec si peu de monde l’ambiance n’allait pas être top et le jeux impossibles, mais avec ton article, j’ai moins peur et je vois que les jeux sont possibles :)
Merci pour ton message Justine :) mon petit conseil serait de mettre à l’aise au maximum tes invités et de leur faire confiance (s’ils aiment jouer, ils participeront volontiers à tes animations). De programmer des jeux simples et assez courts (pour ne pas se lasser) et bien sûr de faire participer un maximum de personnes (toutes générations confondues). Par exemple : pour notre jeu des 12 mois, les personnes qui couraient dans tous les sens étaient assez jeunes et dynamiques, mais dans les lots à rapporter nous avions mis « une personne plus âgée que vous », ou encore « quelqu’un né au mois d’août », ou « une personne avec au moins 4 voyelles dans son prénom », ça incite les plus âgés à participer également s’ils le souhaitent et ça crée des liens entre tous les invités. :)
Magnifique!! Décoré avec beaucoup de goût, très beau mariage bravo! Et félicitations
Merci beaucoup pour ce gentil mot Miss Dada :)