Nous sommes le mercredi 14 décembre 2022, réveil à 3h30 du matin pour un départ à 5H00 du bateau en bus direction les merveilleux temples d’Abou Simbel dont le grand temple de Ramsès II !
L’histoire d’Abou Simbel
Comme le temple de Philae, les deux sanctuaires d’Abou Simbel étaient également menacés par la montée des eaux due à la construction du haut barrage d’Assouan. Ils ont été déplacés en 1965 dans leur intégralité, sur une colline artificielle. Contrairement à Philae, on ne voit pas les découpes de pierre, aussi l’aspect spectaculaire de l’ensemble architectural est très bien préservé !
Les temples d’Abou Simbel occupent la deuxième place de mon classement personnel des temples que j’ai préféré en Égypte. Le grand temple de Ramsès II est aussi beau et gigantesque de l’extérieur que de l’intérieur !
Taillé dans la roche d’une colline vers 1250 avant JC, ce temple m’a beaucoup rappelé l’ambiance si particulière de Petra en Jordanie. Les 4 colosses de l’entrée (20m de haut !) envoient le message de la toute puissance du pharaon Ramsès II. On voit sur les murs de la première salle des scènes du Pharaon terrassant ses ennemis. Notamment la plus connue, la bataille de Qadesh contre les Hittites représentant Ramsès sur son char décochant des flèches à ses adversaires.
Le cœur du temple (appelé naos) comporte 4 statues représentant les dieux Ptah, Amon, Ré-Horakhty et le Pharaon Ramsès II. Chaque année aux équinoxes, le soleil entre dans le temple et éclaire les visages de 3 statues de droite. La 4ème étant Ptah, le dieu de l’obscurité, restant ainsi dans l’ombre. Cela doit être très sympathique à voir, mais il doit y avoir beaucoup de monde à ce moment… Cette histoire m’a rappelé les construction des temples mayas du Mexique, notamment Chichen Itza, où l’astronomie jouait un rôle important également.
A coté du grand temple, s’élève un plus petit temple, dédié à la déesse Hathor (de l’Amour et de la Joie). Ce temple met en avant la femme du pharaon Ramsès II : Nefertari. Elle y est même représentée à la même taille que ce dernier, comme son égale, ce qui est très rare à cette époque. On y découvre des colonnes avec des chapiteaux à tête de vache (symbolisant la déesse Hathor).
Je retiens que le trajet en bus était très long, mais que l’on a bénéficié du lever su Soleil sur le désert à l’aller et d’amusants mirages sur le retour. Quelques boutiques à touristes sur le site proposent de jolis statuettes et magnets (Anubis notamment, le dieu chacal) rapportés en souvenirs.
Nous avons passé pas mal de temps sur le bateau, pour remonter à notre point de départ : la ville de Louxor. Observation nocturne du ciel étoilé, de Mars et Jupiter, depuis la terrasse.
Je traiterai de la visite de Louxor et des temples plus au Nord de Dendérah et Abydos dans un prochain article.
La parole le clavier est à vous !
- Avez-vous visité Abou Simbel ? Ou rêvez-vous d’y aller ?
- Êtes-vous déjà allé(e) en Égypte ? Qu’avez-vous préféré de ce pays ?